Pessah est, parmi d'autres idées, une réflexion sur la liberté. Les enfants d'Israël sont sortis de leur long esclavage égyptien pendant la nuit de Pessah et ce repas rappelle cette nuit-là. Les portes ou les grilles ouvertes rappellent qu'il y a toujours une issue contre les oppressions, qu'elles soient physiques ou morales, contre les esclavages, volontaires ou subis. Qu'il n'y a pas à craindre d'ouvrir une porte. Que c'est l'enfermement qui nous aliène. (Dans la hâte de vous livrer à temps cette animation, je n'ai pas encore tout à fait approfondi la signification de ce montage, mais vous êtes invités à le faire avec votre propre sensibilité. Pour l'anecdote, il y a notamment le portail qui menait au cabinet de Jacques Lacan.)

Le choeur d'hommes chante le Ma nichtana, une question que pose, au cours du repas, le benjamin de la soirée : qu'est-ce qui différencie cette nuit-là des autres nuits ? Il se livre alors à une comparaison de ce repas et des repas habituels. Car la table est lieu des questionnements, des approfondissements, du partage des idées autant que du pain (azyme).

Joyeux Pessah !

Pour entendre la version intégrale en MP3 de ce Ma nichtana (6'10), cliquez sur ce lien.

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