Elégie

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Chansons d'amour du XVe siècle
2009
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Comptines meuh meuh
2008
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Pom-pom Girl
2006
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Agnès & moi
2005
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Elégie

2002

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Les Suédoises
2001
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Châteaux de sable
2000
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Vive le troisième millénaire
1999
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Voisines et dépendances
1998
Paroles
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L'interview

Elégie...
Oui, c'est un disque plaintif, dans lequel j'ai voulu revenir, de manière métaphorique, sur mon premier divorce, sur la douleur et la désillusion d'un amour. Un disque composé en plusieurs parties : l'amour, le doute, la rupture et... le chômage. Je m'identifie à ces personnes qu'un choc émotionnel et amoureux a conduits à la misère et à la rue. Quoique souvent ce soit le chômage qui détermine les ruptures et précipite la ruine individuelle.

Il y a aussi un côté onirique, voire mystique...
Oui, c'est un disque poétique, elliptique. J'écrivais beaucoup de poèmes à l'époque, ça se ressent. Il y a une chanson, Vendredi soir, qui raconte l'arrivée du shabat vue depuis une terrasse, par quelqu'un qui regarde les familles juives aller à la synagogue.

Comment s'est passé la production...
Comme d'habitude, c'est un album home-made. J'habitais en haut de la rue Oberkampf. Philippe Lhuisset est venu faire quelques prises de zarb. Au milieu de l'album, j'ai troqué mon 8-pistes DMT8 contre un 16-pistes Roland, assez propre. Patrick Buret, avec lequel j'avais travaillé sur un album précédent, a mixé deux titres et "masterisé" l'ensemble. Et, comme j'avais regagné un peu d'argent en reprenant mon métier de prof, j'ai sorti l'album en 500 exemplaires que j'ai distribués ici et là.

C'est pas un peu décevant, à la fin, de faire des albums qui ne marchent pas...
Disons que par exemple cet album m'a semblé assez vite trop triste, plombant. Du coup je l'ai mis au rencard, alors qu'il y a des beaux titres. C'est vrai que ça représente beaucoup d'énergie, mais c'est aussi une façon d'avancer, de cristalliser le travail d'une époque. Si, par la suite, je n'ai pas fait de disque après plusieurs années, c'était plutôt pour des problèmes logistiques que par manque d'envie. L'indifférence ou le silence que recueillent mes albums me poussent à aller toujours davantage vers ce que je veux vraiment. En outre, il y a dans cet album une chanson d'Hervé Federspiel avec lequel on devait beaucoup travailler par la suite.